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Pâte d'Amande
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11 juillet 2006

En ce moment, Il est beaucoup question de BD…

En ce moment,

Il est beaucoup question de BD…

C’est de la faute de Dostoïevski qui écrit

Des bouquins de 800 pages

Où chaque personnage est désigné par 3 noms…

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Le journal de mon père, Jirô Taniguchi (3 tomes, environ 300 p.) éd. Casterman (1995)

journal_pere1

« Moi qui n’étais pas revenu dans ma ville natale depuis plus de 10 ans, je découvrais peu à peu des facettes de mon père qui m’étaient inconnues. Je prenais conscience du fossé que j’avais creusé pour échapper à tout dialogue avec lui. »

Yoichi retourne dans sa ville natale de Tottori pour prendre part à la veillée funèbre de son père. Alors qu’il n’est pas revenu depuis 15 ans, il est surpris d’être si bien accueilli par les membres de sa famille. S’en suit une longue conversation où il réalise la vision toujours faussée qu’il a eu de son père. En effet, Yoichi a toujours idéalisé sa mère et rejeté son père. Il aura fallu la mort de son père pour qu’il réalise son ingratitude.

La famille est le thème central de l’œuvre de Taniguchi, et cette BD, sorte de journal intime prélude à Quartier Lointain, ne fait pas exception.

On y retrouve ce même raffinement du dessin qui devient stéréotypé, et si l’auteur n’aime rien de mieux que de dessiner des portraits de famille, on éprouve parfois des difficultés à distinguer les personnages !

Le scénario mélange flash-backs et présent, dans un ton toujours fin, subtil. Les 2 premiers tomes sont quelque peu contemplatifs et on regrette parfois que le narrateur reste sans voix face aux révélations. Le troisième tome s’avère meilleur, plus émouvant, ceci encore renforcé par la postface.

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