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Pâte d'Amande
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8 juin 2006

L’Attrape-cœurs (The Catcher in the Rye) de JD Salinger (1951)

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« Take most people, they’re crazy about cars. They worry if they get a little scratch on them, and they’re always talking about how many miles they get to a gallon, and if they get a brand-new car already they start thinking about trading it in for one’s that’s even newer. I don’t even like old cars. I mean they don’t even interest me. I’d rather have a goddam horse. A horse is at least human, for God’s sake. »

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Après Cécile et Marie-Antoinette, on continue dans notre série des ados riches et rebelles…

Holden Caulfield, 16 ans, est renvoyé de sa quatrième école consécutive. Ne se résolvant à rester à l’internat les trois jours qui restent avant les vacances, il erre dans New York et fait des rencontres drôles, tendres, désagréables, et parfois émouvantes.

Veuillez SVP lire ce livre en anglais (et pas cette traduction barbare de Pocket), d’autant plus que l’argot des jeunes est quelque chose d’éphémère qui vieillit très mal : on l’avait vu dans Les Valseuses et Burgess nous en a montré le ridicule dans Orange mécanique.

Ce récit, qui semblerait-il, est quelque peu autobiographique, se construit selon une syntaxe désordonnée : il s’agit d’une longue narration faite par le charismatique Holden avec peu de respiration et pas mal de gros mots, comme si on écoutait un gamin bavard raconter son aventure sous la tente.

Des rencontres insolites, beaucoup d’humour et des petites interrogations (Cali a repris le “Où vont les canards quand il fait trop froid ?” dans sa chanson Il y a une question) qui se mêlent aux grandes : on ne laisse pas le temps à Holden d’être insouciant, naïf, et celui-ci, à la recherche de son identité se met en quête de vérité, en quête d’un sens à sa vie et trouve peut-être une ébauche d’explication dans son entrevue avec le sage professeur Antolini.

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“ ‘ Hey listen,’ I said. ‘You know those ducks, in that lagoon right near Central Park South? That little lake? By any chance, do you happen to know where they go, the ducks, when it gets all frozen over? Do you happen to know, by any chance?’ I realized it was only one chance in a million.” 

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